De ouin à ouah!

L’industrie alimentaire est un secteur hautement compétitif où les concurrents à bas prix, la pénurie de travailleurs qualifiés et le retard pour la mise en place de solutions automatisées peuvent créer une tempête parfaite pour le déclin, ou même la faillite de fabricants de produits alimentaires.  Dans le monde (quasi) post-pandémique, « ça va bien aller » n’est pas exactement rassurant.

Ceux qui gardent la tête froide en innovant et en améliorant constamment leur offre poursuivrons leur croissance alors que d’autres ne feront pas long feu. Les transformateurs alimentaires devront mettre leurs réticences de côté pour améliorer leur produit et leurs processus afin de tirer leur épingle du jeu. Plus que jamais, les consommateurs abandonnent les marques qui ne correspondent pas à leurs convictions.  Dans une étude récente, 50 % des consommateurs auraient déclaré que la pandémie les a amenés à redéfinir leur objectifs personnels et à réévaluer ce qui est important dans la vie.  Parmi leurs principales considérations figurent l’influence de la communauté et l’environnement.

Innovation et automatisation

Certaines entreprises craignent des répercussions à leur image de marque ou à leur réputation au nom de l’innovation, car l’enjeu est de taille.  Les investisseurs n’appuient généralement pas les initiatives commerciales risquées.  Mais il faut un peu d’audace pour demeurer pertinent dans un secteur aussi concurrentiel que celui de l’agroalimentaire. L’intégration de la pensée créative dans la culture d’entreprise est souvent très profitable. Si votre équipe accorde de l’importance à de meilleures conditions de travail, à l’efficacité et à la réduction des coûts, l’innovation et l’automatisation sont des facteurs propices à votre réussite.

Prenons l’exemple de la société GFB de Grand Rapids dans le Michigan, une petite entreprise qui voit grand. Pour l’emballage de son gruau instantané, elle a trouvé une alternative unique, plus rationnelle d’un point de vue logistique, qui est respectueuse de l’environnement et des intérêts de leur clientèle.  L’innovation est un emballage flexible à base de papier et de carton qui permet de former un bol pour déguster le produit.  En gros, l’emballage a l’apparence d’un sachet, mais le design ingénieux permet de renfoncer le fond du sac pour former un bol.  L’entreprise a trouvé une façon d’intégrer le côté pratique du bol, mais sans les contraintes logistiques d’un contenant rigide.  Cette alternative aux contenants rigides ronds qui sont légion dans cette catégorie, leur permet de se distinguer, mais également d’économiser sur l’entreposage des contenants vides et sur le transport.  Au départ, leur ligne de remplissage de flocons d’avoine instantanés sans gluten était manuelle, mais la réponse positive des clients et les volumes en forte augmentation les a forcé à agir rapidement. Les producteurs de The Gluten-Free Bar (The GFB) devaient donc trouver une machine automatique qui leur permettrait de faire un grand pas en avant.  Ils recherchaient une solution qui automatiserait le processus et qui pourrait efficacement ensachager leurs produits.

La personnalisation

L’innovation et l’automatisation, c’est très bien. Mais vous ne voulez pas non plus vous retrouver à investir dans une technologie qui semble géniale, mais qui n’est pas à la hauteur de vos attentes ! Il est toujours conseillé de faire appel à des experts en automatisation qui peuvent évaluer vos besoins et suggérer les solutions les mieux adaptées à votre produit et à votre emballage.  Un système est composé de plusieurs machines qui doivent êtres intégrées pour fonctionner en harmonie.  Il est donc primordial de sélectionner chacun des items avec soins afin de garantir que chaque étape de fabrication est adaptée à vos critères spécifiques. La plupart des systèmes sont évolutifs, donc vous pourrez donc démarrer avec les éléments de base et la développer au fur et à mesure que vos demandes de production augmentent ou se transforment.

Dès que GFB a établi que son emballage hybride papier/carton était un succès auprès de ses consommateurs, la nécessité d’une ensacheuse rotative automatisée est devenue évidente. Leur format d’emballage flexible est pliable et écologique. D’un point de vue logistique, il s’agit d’une alternative moins volumineuse et plus écoresponsable que les contenants ronds. De plus, il est particulièrement adapté aux consommateurs pressés qui recherchent des solutions portables et pratiques. Alors, comment allaient-ils passer d’un système semi-automatique à un équipement entièrement automatique ? Ils ont soumis la question à des experts et après quelques seulement semaines, ils ont trouvé une solution convaincante.

La bonne ensacheuse

L’ensacheuse pour sacs préformés PSG LEE RT-110 fournie par PPI Technologies a été personnalisée en ajoutant un module pneumatique supplémentaire à l’ensacheuse.  Ce mécanisme permet de pousser le fond de l’emballage en carton GFB vers le haut.  Cet ajustement a fourni aux producteurs de flocons d’avoine sans gluten la solution de remplissage parfaite pour leur emballage de bol pop-up.  Le modèle de base de cette ensacheuse rotative permettant l’alimentation des sacs, le remplissage et de scellage; le carrousel à mouvement intermittent comporte dix stations, chacune permettant une opération spécifique.  L’ensacheuse PSG LEE se distingue par l’ajustement automatique de largeur des pinces et par son mécanisme d’ouverture des « zippers ».  Elle peut être utilisée pour remplir des emballages souples tels que des sachets à fond plat avec divers produits secs, en poudre ou solides.  En bref, la configuration personnalisée de la machine permet d’insérer plus efficacement l’emballage primaire de flocons d’avoine dans l’emballage secondaire en carton ondulé.

GFB a pris un risque en choisissant un emballage novateur qui reflète les besoins et les valeurs de sa base de consommateurs végétaliens, puis un autre en investissant dans un équipement adapté pour optimiser les opérations.  La nouvelle machinerie les a aidé à exécuter les tâches en moins de temps et à minimiser les pertes d’ingrédients, ce qui a permis de générer un bénéfice net intéressant.  Et qui n’aime pas les histoires qui finissent bien comme celle-la ?

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